Journée Mondiale des Zones Humides, édition 2022

Les zones humides sont des « étendues de marais, fagnes, tourbières ou d’eaux, naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eaux marines dont la profondeur ne dépasse pas six mètres à marée basse » (Convention de Ramsar, 1982). Elles offrent un large éventail de services écosystémiques tels que l’approvisionnement en eau et ressources biologiques, l’épuration de l’eau, la régulation du climat, la maîtrise des crues, la protection des littoraux, des fibres utiles, l’inspiration culturelle et spirituelle et le tourisme (Somda et Awaïs, 2013). Malgré les services écosystémiques qu’elles offrent, les zones humides sont soumises à diverses pressions, surtout d’origine anthropique.

Le 02 février de chaque année et ce depuis 1997, il est célébré la Journée mondiale des zones humides pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. Le thème retenu pour cette année, est « Agir pour les zones humides, c’est agir pour la nature et les Humains ».

Pour commémorer l’événement cette année, l’Agence béninoise pour l’Environnement a mis en œuvre deux principales activités :

1. organisation d’un café scientifique pour communiquer/ sensibiliser sur des thématiques en lien avec le thème principal retenu par la communauté internationale ;
2. reboisement des espaces humides dégradés par des palétuviers ;

Le café scientifique s’est tenu le mardi 1^er février 2022 à Novotel et a réuni plusieurs acteurs œuvrant pour la préservation des zones humides. Pour l’occasion, sept différentes communications ont été débattues. Les thèmes développés sont : « Zones humides et biodiversité » ; « Séquestration du carbone dans les mangroves et écosystèmes humides » ; « Zones humides et changements climatiques » ; « Gestion durable des zones humides et développement des villes africaines » ; « Qualité des eaux dans les zones humides » ; « Zones humides et cultures : représentation sociale » ; « zones humides rurales et urbaines en Afrique » ; « Responsabilité des entreprises dans la gestion des zones humides ».

Une centaine de participants dont les partenaires techniques et financiers, les communes abritant les zones humides, les structures des ministères sectoriels et celles du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, les universitaires, la plateforme des ONG intervenant dans le domaine de l’Environnement, les ONG intervenant sur les problématiques des zones humides, les journalistes spécialistes des questions environnementales était présents.

Par ailleurs, il est à préciser que ce rendez-vous scientifique international est suivi, le 02 février et le 03 février, d’une mise en terre de plus de 5000 plants dans l’arrondissement de Aholouyèmè, commune de Sèmè-Podji au niveau de la berge du chenal Gbaga à Ayiguinnou dans la commune de Grand-Popo.

Avec vous, l’ABE gagne le combat d’une gestion rationnelle de l’environnement !